BIENVENUE SUR LE SITE OFFICIEL
DU MUSÉE DE L’ŒUVRE DE JAUMONT

VISITES DU MUSÉE


Les dimanches
de 15h à 18h
de début mai
à fin septembre

ENTRÉE :
Adulte 5€
Enfant 2,50€

(quelle que soit la visite choisie)

3 propositions de visites


A. Visite libre de 15h à 18h.

Le Musée est émaillé de nombreux écriteaux explicatifs.


 B. Visite libre avec un Livret-Guide (à demander à l'accueil).
De 15h30 à 15h45, présentation du Musée (son sens, 
son historique) par Antoine DYDUCH.


C. Visite guidée philosophique uniquement sur réservation :

– au 03 87 53 50 41 (laisser un message sur le répondeur avec vos coordonnées et le nombre de participants) 
ou
– à l'adresse e-mail : antoine.dyduch@orange.fr




Au cours des Rencontres Poétiques organisées dans notre Musée,

deux merveilleux poèmes ont été récités par les Poètes eux-mêmes.

Les voici :

Kaspar Hauser

 

Le ciel de Kaspar n'était pas bien haut.

Et pourtant ! Et pourtant il y voyait les Anges,

Conversait avec eux même si, chose étrange,

Ils lui parlaient sans mots.

 

Le ciel de Kaspar était terne et gris ;

Et pourtant ! Et pourtant, tel un théâtre d'ombres,

Lui dressait un palais d'un amas de décombres,

Resplendissant de vie.

 

Et lorsqu'on permit enfin à Kaspar

De sortir vers le monde où la lumière brille,

Il ne fut plus, tremblant, qu'une âme qui vacille,

Un pauvre idiot hagard.

 

Il est des poètes qui, dans l'enfance,

Ont eu pour confidences les chants de la terre.

Leurs mots pour les traduire manquent d'assurance

Car la langue trop pauvre ignore ces mystères

Qu'exalte le silence.

 

Isabelle Jullian-Francoville


Les amants

 

Sur la trajectoire du temps,

Deux vies cheminent

Séparément.

 

Et comme deux lignes se croisant,

Elles se rencontrent

En un instant.

 

Plus rien ne sera comme avant

Car la rencontre, ce petit point,

S’est pour la vie, fossilisé

Dans cet instant d’éternité.

 

Et puis sans s’arrêter, la montre

Chasse les vies de la rencontre.

 

Plus rien ne sera comme après

Car la rencontre, ce petit point,

S’est pour la vie, fossilisé

Dans cet instant d’éternité.

 

Pas de futur, pas de passé,

Juste ce point d’éternité

 

Et puis la vie fuit son chemin,

Mais cet écrin, ce petit point,

Aux âmes pures a conjugué

Tous les présents du verbe aimer.

 

Un seul bagage pour voyager,

Juste ce point d’éternité.

 

Qu’importe le chemin du temps,

Du temps d’avant, du temps d’après,

Ne reste que de cet instant

L’éternité de ce moment.


L’éternité de deux amants…

 

Christian Pioche